Mais qu'est-ce?

Histoire histrionique est un blog avec lequel j’aborde diverses anecdotes historiques d’une façon… D’une certaine façon en tout cas. En général, les faits présentés devraient être véritables. En revanche, j'hésiterais à utiliser ce blog comme référence pour votre thèse.

1.12.08

La couille d'Hitler

Ok, c’est le moment de parler des Guerres Mondiales. Attendez-vous à me voir écrire sur le sujet à plusieurs reprises. Après tout, y’a t’il vraiment des sujets contenant plus de faits potentiellement humoristiques que la Deuxième Guerre mondiale? La réponse est «oui, à peu près n’importe quel sujet». Alors commençons.

Adolf Hitler n’a pas seulement été un acteur de la Seconde Guerre mondiale. Oooooh non. Il a aussi participé à la Première. En fait, il l’attendait vraiment cette Guerre. Pendant ses jeunes années d’ado/jeune adulte, il a eu une vie de merde et passait son temps à avoir faim dans des trous miteux de Vienne. C’est pendant ces années formatives qu’il commença à adhérer aux merveilleuses idées qui allaient le pousser au sommet des tronches les plus reconnues de l’histoire de l’humanité. Mais bref, quand l’opportunité de promouvoir le nationalisme allemand est apparue en 1914, il s’est dit «alright!». C’est «in Ordnung!» en Allemand. Tout compte fait, j’espère qu’il n’a pas dit ça.

Août 1914, on annonce le début de la Première Guerre à Munich. On a trouvé Hitler dans la foule, il est en train de jubiler et il tapote ses doigts ensemble et en disant «excelleeeeeeent». Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Il se lança à vive allure aux bureaux de l’armée et devint immédiatement soldat. Donnons le lui, il était assez «mindé» merci. Il avait un des postes les plus dangereux et participa à des batailles atroces du genre de Passchendaele et de la Somme (ce sont aussi des batailles importantes dans l’histoire du Canada, pour ceux que ça intéresse). Même si certains de ses anciens compagnons de combat finiront par dire qu’il était assez « felluette » et se plaignait tout le temps (je suppose que pour l’Allemand ayant côtoyé Hitler, c’était mieux de dire des choses comme ça en 1950…), il est quand même sorti de la Guerre avec un paquet de médailles et un rang assez respecté. Enfin, un tremplin pour sa carrière. Mais il n’a pas seulement gagné des choses pendant la Première Guerre mondiale. Non. Il aurait aussi perdu des choses. Notamment, une couille.

Il a été blessé grièvement à deux reprises. Mais c’est en 1916, à la bataille de la Somme, qu’il aurait reçu une blessure «dans la région de l’aine» (la Somme? Peut-être qu’un Canadien lui a «shooté» sa gosse, ce serait merveilleux n’est-ce pas). Mais est-ce que sa blessure fut vraiment de nature testiculaire? Le tout demeure plus ou moins un mystère…

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Britanniques chantaient des railleries sur les leaders Allemand. Il y avait la fameuse chanson qui se traduisait un peu comme suit «Hitler n’a qu’une couille, Göring en a deux mais elles sont très petites, pour Himmler c’est la même chose mais le pauvre Goebbels n’en a pas du tout, Hitler n’a qu’une couille, l’autre est sur le mur de la cuisine, c’est sa pauvre mère qui lui a coupée quand il était petit». Eh ben vous m’en direz tant… Y’avait t’il une vérité sous cette charmante comptine?

Comme vous le savez peut-être, en avril 1945, Hitler s’est suicidé et son corps a été brûlé avant que les alliés l'atteignent dans son bunker de Berlin. Ce sont les Russes qui arrivèrent en premier, créant un «froid» qui allait demeurer pendant un bon bout de temps (oh oh oh!). Ils ont dit qu’ils avaient trouvé le corps (semi calciné) de Hitler. Selon les médecins légistes Russes, Hitler n’avait qu’une couille! (Insérez un son d’étonnement ici). Bien entendu, les Russes refusèrent l’accès au corps d’Hitler.

«- Il lui manque une couille!
- Je crois que vous êtes en train de confondre Hitler avec une théière monsieur
- IL LUI MANQUE UNE COUILLE!
- Vous n’avez aucun problème avec le fait que la couille restante soit sur sa tête ?
- COUIILLLLE!
- Théière… »

À Berlin et même avant, lors de leur furieuse et violente marche vers le coeur du troisième Reich, ces Russes ont capturé énormément de documents. Pendant plusieurs années ils refusèrent l’accès à ces choses. Même aujourd’hui, il est possible qu’on découvre de nouveaux faits ahurissants à propos de la Deuxième Guerre mondiale simplement parce que ceux-ci sont demeurés cachés quelque part (en Russie…). C’est quand même dommage.

Vladimir «je vis dans une démocratie qui n’a rien à cacher» Poutine. La Russie, toujours si ouverte.

Pendant plusieurs années, on continua à débattre sur le sujet de la couille de façon sporadique. Des médecins proclamèrent que l’on n’avait aucune raison de douter des Russes sur ce sujet. D’autres disaient que le corps devait être trop calciné, ou même introuvable. Les Russes affirment n’avoir complètement détruit le corps d’Hitler qu’en 1970… Ce n’est pas clair… Mais la fin d’Hitler fut assez Hollywoodienne. Quand il se suicida (en prenant du cyanure et se tirant dans la bouche en même temps, on prend pas de chances), les Russes étaient littéralement à deux coins de rues de son bunker. Son corps a été mis dans un trou de bombe juste en dehors du bunker, couvert de gaz, et flambé. Il me semble assez possible que «la job ait été un peu botchée», considérant la situation critique... Après tout, celui de Joseph Goebbels a été retrouvé qu’à moitié brûlé (vous pouvez voir une photo sur l’internet, c’est assez joli). Ce dernier a probablement eu de la difficulté à s’asperger d’essence. J’avoue que c’est le genre de choses que j’aurais faites avec plus ou moins d’enthousiasme. Non, non, la vraie raison est que les gars dont le rôle était de le brûler ont manqué de gaz. Sérieusement. Je suppose que la carcasse d’Hitler, à l’image de son propriétaire, avait été plus coriace que prévu la veille.

Pour en revenir à la couille d’Hitler, le sujet m’a été inspiré par une nouvelle toute récente. Ce mois-ci, oui, Novembre 2008, on a découvert le témoignage qu’un ancien combattant Allemand de la Première Guerre mondiale aurait fait dans les années 60 à un prêtre polonais. Le soldat médecin, Johan Jambor, a sauvé la vie d’Hitler avec l’aide de ses compagnons soldats après que notre dictateur machiavélique favori ait reçu sa blessure à l’entrejambe en 1916. Apparemment que monsieur Jambor n’était pas trop friand des discussions sur le sujet. Je me demande pourquoi il n’en a parlé qu’à un prêtre et ce derrière un confessionnal…

«J’ai sauvé Hitler»

Jambor a raconté au prêtre comment son ami Blassius et lui avaient sauvé Hitler et il a mentionné la perte testiculaire. Le prêtre nota le tout. La note a été trouvée ce mois-ci. On a ensuite consulté d’autres archives pour voir comment l’ami Blassius avait raconté cette histoire… Il se trouve que Blassius a confirmé tous les détails de la note du prêtre, comment Hitler saignait de l’entrejambe, comment il avait perdu une gosse, comment ils l’appelaient «le gueuleur» parce qu’il n’arrêtait pas de gueuler, comment il avait demandé «vais-je pouvoir avoir des enfants?», etc. Dans le détail. Il semble de plus en plus évident qu’Hitler n’avait qu’une couille.

On se demande à quel point la couille manquante a pu affecter le développement mental d’Hitler. Peut-être même que sa petite faiblesse au niveau testiculaire et l’effet psychologique que ceci entraîne pourraient expliquer certaines de ses pratiques sexuelles douteuses. Je sais je sais, vous ne vous pouvez plus, vous VOULEZ entendre parler de la sexualité de Hitler. Et bien pour ça il faudra attendre, moi j’ai d’autres choses à faire. Allez, shoo! Partez.

PS: Je n’arrive pas à déterminer si le titre de cet article fait référence à la couille absente ou la couille présente.